ICI et LA…..

Ici et là, on parle d’amour, on ne parle que d’amour, d’ailleurs.

Parfois il est lourd, presque encombrant.

Il t’effraie, te fait fuir.

Il te demande, exige ta présence, des nouvelles.

Il ne cesse de te vampiriser.

Cet amour là n’est pas tendre,

Il t’arrache, te persécute.

Cet amour là te harcèle, te mords, te tue à petit feu.

Cet amour c’est du marchandage, tu me donnes, alors je te donne.

C’est un chemin difficile ici…

Étroit et tellement beau en même temps.

Le temps de découvrir, de s’arrêter.

De ressentir.

De venir.

D’attendre.

D’avoir confiance.

Absoudre la jalousie, l’envie, le désir même.

La dépendance.

Comme c’est difficile, quand tu es mené par ton ego qui ne cesse de vouloir.

Plus d’argent, plus de confort, plus d’amour, plus plus plus.

Besoins.

Manipulé(e) par tes besoins. Victime d’eux.

En sortant du statut de victime, tu commences à recevoir.

A entrevoir une sortie.

En fait, tu n’es jamais trompé(e) – C’est toi qui te manipules, te trompes toi-même.

Et sans doute, tu trompes l’autre aussi.

C’est toi qui ne voulait pas voir les signes.

C’est toi qui nies.

Parce que derrière tout ça, il y a la peur.

Une peur viscérale. Bestiale. Assassine.

La peur de perdre, la peur de ne plus être. La peur du néant.

De ne pas exister.

Alors, tout doit aller très vite, on doit s’aimer, il faut, s’étreindre, faire du sexe, comme faire l’amour, faire, développer, comme on développe une affaire.

Les affaires font faillite, rares sont celles qui se maintiennent au plus haut niveau, tout le temps.

Tant que tu feras de l’amour une affaire, la belle affaire, rien ne fera l’affaire, en effet.

Valérie Mautin
15/02/2019
 

BLOCAGE

Tu te demandes pourquoi tu as un truc bloqué dans ton corps, pourquoi soudain tu dis non sans même avoir pris la peine de réfléchir…
Tu te bloques, tu t’abandonnes, tu te laisses tomber…
Tu te renfermes, t’isoles, te tais.
Tu vires. Balaies.

Regarde la blessure en face.
Parfois c’est très long, elle vient de tellement loin, cette blessure.
Des profondeurs de ton âme.

Je veux bien te comprendre, mais encore faut-il que tu te comprennes toi-même.
Je veux bien t’entendre, mais encore faut-il que tu t’entendes toi-même.
Je veux bien t’aimer, mais encore faut-il que tu t’aimes toi-même.

Je veux bien te donner ton espace, mais encore faut-il que tu te le donnes à toi-même.
Je veux bien être bienveillante, mais encore faut-il que tu le sois, vis-à-vis de toi-même.
Je veux bien tout te donner, mais tu dois avant, savoir ce que tu te donnes, à toi…
Ce que tu es prêt(e) à recevoir…de moi…
Pour me laisser la place…à moi…

Juste pour que je puisse t’aimer.
Comme tu en as le droit…
Si seulement tu te laisses le choix…
Si seulement tu le décides.
Si seulement tu l’acceptes, l’accueilles, l’espères, de chaque cellule de ton corps, par chaque pore de ta peau, de chaque parcelle de ton cœur.

Parce que moi, je ressens…

Valérie Mautin.
12/01/2017

Femmes Courageuses…

GretaTu6
Il y a des femmes puissantes,
Des femmes qui guérissent, sans en avoir l’air,
Des femmes autonomes, vivantes, le cœur ouvert,
Prêtes à donner, à comprendre qu’en face d’elles, elles n’ont que ce qu’elles pensent d’elles-mêmes,
Des femmes insoumises, qui courent encore avec les loups.
Des femmes sauvages, solitaires,
Des femmes qui s’expriment, libres,
Des femmes fées,
Des femmes désirées, actives,
Des femmes qui dansent la nuit avec les aigles,
Des femmes de la Nature, Toujours,
Des femmes accomplies, qui même quand elles souffrent, ne plient jamais, ne se plaignent jamais, ne demandent jamais,
Des femmes qui ont un sourire lumineux, éternel,
Et à la Source desquelles, chacun peut venir se rassasier en paix.

Des femmes indomptables, des femmes indépendantes,
Disponibles, souveraines.
Des femmes qui font ressortir votre optimisme, qui chassent vos peines,
Taisent vos tourments,
Des femmes qui offrent leurs épaules, pour que vous puissiez vous y reposer un instant.

Des femmes farouches et courageuses,
Inébranlables, infatigables,
Qui se rassemblent, dans l’air du temps, au rythme des battements de leur cœur aimant.

Valérie Mautin
20/01/2019

Photo par Greta Tu

L’Homme Sensible…

Kho8

Il y a des hommes puissants,
Des hommes qui sont à l’écoute, qui entendent, qui réfléchissent,
Des hommes dont la présence vous rassure, vous surprend, vous enchante,
Des hommes calmes et des hommes doux.
Des hommes qui ne vous regardent pas pour combler leur vide intérieur,
Des hommes qui cherchent vraiment à comprendre, à aider, à être un support.
Des hommes qui acceptent d’être parfois vulnérables,
Des hommes qui sourient, qui bénissent, qui ont parfaitement accepté leur féminité,
Qui l’ont admirablement intégrée.
Exprimée, sublimée, elle devient un fantastique moteur d’acuité intellectuelle, d’intuition, qui en font des hommes hypersensibles, qui s’émeuvent et qui pleurent.

Leurs larmes guérissent tout.
Pardonnent tout.
Ce sont les larmes d’un soleil.

Un soleil qui brille parmi les étoiles, sans les brûler, en les respectant, les admirant, sans chercher à les éblouir, au contraire en les exaltant, les émerveillant, les contemplant, comme des pierres précieuses et rares.
Comme des rochers, sur lesquels ils peuvent eux aussi, se reposer.

Des hommes magiques, qui transforment et transcendent.
Des hommes forts, des hommes solitaires, comme les loups.
Des loups qui protègent.
Qui défendent.
Des hommes qui savent manier le dithyrambe, sans le rendre excessif, malvenu, ou encensé.

Des hommes qui honorent tout en célébrant.
Joyeux, optimistes. Qui aiment la nature, sans calculer.
Spontanés et vifs.

Et si j’ai déjà vécu, j’espère avoir été un de ces hommes là.

Valérie Mautin
21/01/2019

Photo par Khomenko. 

Relations Particulières

Relations Particulières versus Relations Saintes.

Extrait :
« Salice était entrain de méditer sur la Guerre du Golfe, se demandant comment elle allait pouvoir aider.
Une voix lui répondit : Comment vois-tu Saddam Hussein ?
Après un bref moment de réflexion, Salice ressentit un homme particulièrement cruel, dominateur, agressif et enragé.
 – Possèdes-tu l’un de ces traits de caractère ? demanda la voix
Salice réfléchit profondément à la question.
Il lui était effectivement arrivé de ressentir cela en elle.
La voix lui dit alors « Résous ces choses en toi-même, et c’est le plus grand cadeau que tu puisses faire à la Guerre du Golfe. »
Puis, l’image de Saddam H. se présenta devant elle.
Un grand homme droit sur une montagne, avec devant lui la population entière de la Terre.
Saddam Hussein tenait dans ses mains un grand miroir, qu’il brandit devant la foule et dit : Regardez-moi, comme vous ne pouvez pas distinguer ces traits de caractère en vous, je les ai exagérés, afin que vous puissiez les voir.
Et Salice sut à cet instant, que tant qu’il existerait en elle-même un trait de caractère négatif, il serait automatiquement projeté sur quelqu’un d’autre, ou sur quelque chose d’autre.
Voici comment fonctionnent les relations spéciales d’amour :
Nous passons notre temps dans des relations de dépendance et de nécessités.
Parents, partenaires, amis, patients, thérapeutes, enfants, employés, toute personne qui pensons-nous, va combler nos besoins.
Nous créons des dépendances vis-à-vis de l’argent, la nourriture, l’alcool, les voitures, les biens matériels.
Idoles de l’ego.
Le vide de notre Source se fait ressentir de plus en plus.
Notre pauvreté spirituelle sera souvent convertie en quête d’argent.
Mais nous n’en aurons jamais assez.
Dans une relation particulière, les besoins doivent être comblés, c’est ainsi que toute relation débute.
Nous cherchons à combler un vide en nous, et nous avons une liste appropriée de personnes capables de combler ce vide.
Beau, grand, belle, insoumise, riche, gentille, doux, qui aime le sexe, qui n’aime pas la violence, attentionné, généreux etc.
Ce que tu estimes ici, c’est le corps. Tu donnes une importance donc à ton propre corps.
Tu trouves celui ou celle qui va combler tes besoins.
La haine n’a pas encore son existence, puisque tout va bien.
Mais l’autre est un rappel permanent de notre puits sans fond, et là, cela se corse.
Détestant cette dépendance, manque d’estime de nous-mêmes, et culpabilité, nous ne pouvons QUE détester ceux qui nous le rappellent.
Notre dépendance finit TOUJOURS par engendrer le mépris, car nous haïssons avoir besoin d’un autre.
C’est ainsi qu’en fin de compte, la relation particulière d’amour devient une relation de haine.
Elle accroît notre souffrance au lieu de l’apaiser, et elle est créée uniquement pour rendre l’autre coupable.
Notre colère nous semble justifiée, tandis que nous rendons l’autre coupable de ne plus satisfaire nos besoins.
Tu m’as dit que tu m’aimais, mais regarde comment tu me traites !
Ruse de l’ego, encore et encore…
La relation prend fin, pour aller chercher ailleurs à combler ses besoins.
La colère contre ceux qui ne comblent plus nos besoins exige qu’ils changent de comportement, afin de rétablir notre paix perdue.
Et vu comme étant extérieur à nous-mêmes, le problème est impossible à guérir. »
D’après le livre « La guérison Radicale » – extrait que j’ai résumé avec mes propres mots – de Michaël Dawson.

Photo par LICHT REIZE.

La Route

Aerien2Geo.fr

Ton esprit cherchera toujours à se mouvoir à travers l’amour de ton âme, cherchant la route la plus inspirante.
Le plus important, c’est de choisir ton chemin, et savoir quelle route tu veux emprunter.
Le reste n’a pas d’importance.
Il n’y a que deux chemins : Amour (pardon) et Peur (Non-pardon).
Choisir la peur, c’est toujours destructeur.
Choisir l’amour, c’est toujours guérisseur.
Choisir l’amour c’est lâcher, se laisser aller, et cesser d’interpréter.
L’interprétation est toxique.
L’interprétation, c’est engloutir ce que l’on voit avec notre petit moi, le déformer complètement, jusqu’à le rendre un monstre informe qui n’existe pas.
Si la transformation de l’interprétation est angélique, ce n’est pas non plus ce qui est.
C’est pourquoi revenir dans le présent est si nécessaire.
Le présent n’admet pas l’interprétation.
Le lâcher-prise, c’est cela.
La guérison n’intervient que lorsque nous cessons d’interpréter.
Valérie Mautin
22/02/2018.

Photo par Geo.fr (Polynésie – Bora-Bora.)

LE VOILE

Dev1n

Tu marchais avec un voile devant les yeux.
Tes blessures t’aveuglaient. Te retenaient. T’affaiblissaient.
Ralentissaient ta marche.
Regarde loin devant toi. Au-delà du voile. Vois devant. Très haut.

Allongée dans l’herbe, je regarde le soleil, et ne vois que toi.
Tu emplis l’Univers tout entier. C’est là que je te reconnais. C’est là que je sais qui tu es. Où tu es.
Au centre de mon cœur.

Je marchais avec un voile devant les yeux.
Mes blessures étaient les tiennes.
Elles me terrassaient.
M’ont mise à terre.
Un moment.

Puis je me suis relevée,
Afin que tu te relèves.
Que tu marches avec moi. Ensemble.

De loin en loin j’expirai.
De loin en loin je changeais.
De loin en loin j’aimais.
De loin en loin, j’essayais de m’aimer.
De loin en loin, j’essayais de ne pas me décevoir.
Ne jamais abandonner.
Ne jamais tricher.
Ne jamais flancher.
Ne jamais mentir. Ne jamais se mentir.
De loin en loin, j’allais revivre…

Le voile se lève…Là où la peine s’achève…
Là où chaque mot est un baume, une crème, un remède magique…
Là où la musique chante dans le cœur, là où les oiseaux pépient, en joie éternelle…
Là où le cœur s’ouvre, puissant, aimant, la beauté suprême…

Alors, les blessures se ferment, lentement, dans l’envol de l’âme, loin de sa nuit.
Les blessures n’appellent plus, ne dirigent plus, ne t’écrasent plus.
Elles deviennent de formidables piliers, d’admirables occasion de renaître, de t’accomplir. De m’accomplir.
De mourir au passé.

Pour nous envoler de nouveau, dans la ronde étoilée et sacrée de la vie renouvelée.

Valérie Mautin.
Photo par DEV1N.

Souffrir

MiracleMoreno
La souffrance passe, comme sur une autoroute.

Parfois avec insistance.
Perte d’un être cher, larmes pour un océan, douleurs multiples. Peurs étouffantes.
Je serai toujours le pont…pour ne pas faire un mur…
Entre l’enseignement du Saint Esprit, et la souffrance.
Parfois, c’est difficile, on prend une certaine aisance à se morfondre, et toi, tu ne sais pas quoi dire pour apaiser.
Personne ne peut T’apaiser, sans Ton consentement (et j’avais écrit contentement !!)
Si je SUIS, tu ES aussi.
Ton pouvoir, personne ne te le donnera à ta place.
Personne.
Ni thérapeute, ni psychanalyste, ni coach, ni personne.
Ton pouvoir t’appartient entièrement.
C’est juste ton canal choisi…

De Te guérir.
De T’adoucir.
D’arrêter de fuir.
De T’avertir.
De T’ouvrir.
De T’assouvir.
De T’instruire.
De Te dégourdir.
De T’éblouir.
D’accueillir.
D’approfondir.
De ralentir.
De Te garantir.
Et de franchir…
Le passage entre tout détruire et abolir…
Ne rien laisser moisir…
Et reconstruire…
S’ébahir
S’enrichir
De beauté s’étourdir,
Sans jamais fléchir…
Gravir !
Ravir !
Et Vivre.
Valérie Mautin
04/02/2018
Photo prise dans le Journal de Moreno Scala (Facebook).

Angoisse…

S.PRON

Un jour l’angoisse t’empoisonne,

Elle te cloisonne, tu t’époumones,
A essayer de comprendre,
A essayer de t’entendre,
Tout seul…Toute seule…
L’angoisse, c’est de la non-place,
C’est une épée de glace,
Qui fuse vers ton cœur
Sans douceur, en douleur,
Car il n’y a pas de place,
Pas de place pour la joie,
Pas de place pour la paix,
Pas de place pour Moi.
Je Suis Celle que tu écoutes,
Si tu me laisses de la place,
Je Suis Celui que tu attends, en face,
Si seulement tu te tais, si seulement,
Si seulement tu entends,
Si seulement, dans un silence total
Tu me laisses, tu me laisses,
Toute Ma Place
Que tu t’effaces,
Que s’assoupissent,
Toutes les douleurs
Dans la nuit de ton cœur.
Valérie Mautin
02/01/2018
Photo par S.Pron.

 

J’entends…

LivreNeeeer

Photo par Neeeer.

J’entends que la souffrance n’existe pas,
J’entends que la peur n’existe pas,
J’entends que la peine est inutile,
J’entends que l’esprit se joue de moi
Qu’il glisse comme une anguille, futile.

Dieu n’est pas responsable de ton monde,
Parce que c’est toi qui l’es, et qui le fus.
Il t’est juste demandé d’assumer tes erreurs,
Sans les mettre sur le dos de Ton Créateur.
Comme il t’est demandé de ne pas juger celui d’en face,
Parce qu’il est toi, en une version conforme, bien en place.
Comme dit la Chanson, dis une parole et tu seras guéri(e)
Chante alors à tue-tête, et Dieu entendra ta prière,
Souffle sur le livre des mots écrits pour ta vie,
Celle que tu as choisie, comme on pose sa pierre
Pour grandir tellement à l’abri de l’amour.
Laisse-le te rattraper au grand jour,
Cet Amour enveloppant, qui rassure,
Laisse-Le T’embaumer et Te parfumer,
Pour que tu puisses enfin reconnaître Ta beauté,
Celle qui depuis toujours T’assure,
En te rendant Ta Divinité.
Valérie Mautin
29/01/2018