Guérir…

Davy-Filth

PHOTO par DAVY-FILTH.

 

Laisser les mots venir…

Des mots qui apprennent, des mots qui donnent, des mots qui transforment, des mots forts.
Des mots gratuits, des mots d’envie, des mots d’une nuit.
D’un été, d’un hiver, fortuits.

Des mots d’emblée, vers toi, de moi, vers ton cœur, du mien.
Des mots de paix, de joie, d’innocence.
Des mots qui enflent avec le vent.

Des mots de silence, en musique.
Des mots qui te font monter, qui transcendent, qui te joignent à ton enfant intérieur.
Qui pleure, souvent.
Inconsolable.
Abandonné.
Fatigué.

Prends-le dans tes bras, souris-lui, donne lui tes mots.
Des mots d’enfance, des mots qui encensent, qui volent et qui fuient.
Aussi.
Des mots mouillés comme des larmes, qui abolissent l’attaque.
Qui la rendent inerte, incapable, anéantie.
Inoffensive.
Des mots qui guérissent.
Des mots qui emplissent.
Des mots qui assouvissent.
Des mots qui transgressent,
Des mots qui traversent,
Te traversent,
T’ensorcellent…

Des mots qui oublient, qui valsent, qui dansent…
Qui oublient le corps, qui oublient le passé, qui oublient la douleur.
Des mots qui surgissent.

Tu écoutes, tu entends, tu comprends.

Et tu guéris.

Valérie Mautin
09/01/2018

ÂME

Une petite âme qui se réveille,
Elle est belle, elle est joie et merveille,
Je la vois, je l’enlace, tellement elle pleure,
Parfois j’en meurs…
Elle est si triste, souvent je la relève,
Elle s’émerveille, puis replonge, trop sombre,
Mais toujours elle croit en la lumière
S’offrant doucement, hors des ténèbres
Pour mieux sortir de l’ombre.

Elle se régénère.

Je la regarde, la soutiens et l’encourage,
Si elle veut m’entendre, sortir de sa rage,
Elle trouvera l’amour et la gloire,
A jamais dans son âme,
Quand elle choisit, languis pour l’amour,
Elle le trouve, entier, saveur de toujours,
Qu’elle aime, qu’elle vive, qu’elle ravive,
Le feu de l’espoir, en elle, profonde eau vive,
Et futile, inutile, la guerre contre l’esquive,
Je l’aiderai toujours à sortir de la dérive.

Pourvu qu’elle croit.

Valérie Mautin

Photo par Rose Weston

Le Laisses-tu ?


Le laisses-tu, cet espace de liberté qui écoute sans jugement ce que peut penser l’autre ?

Le laisses-tu, cet espace de silence, où l’autre peut s’exprimer sans avoir à te « perdre » ?

Le laisses-tu cet espace, pour toi-même, te laissant le temps d’ingérer, d’ingurgiter, d’avaler, bref, d’accepter ?

Le laisses-tu cet espace de vie, qui permet à l’autre de savoir où il en est, ce qu’il veut vraiment, QUI IL EST vraiment ?
Il faut du temps, et beaucoup d’espace….

Le laisses-tu vraiment ÊTRE, sans l’abandonner, sans le juger, sans le « trahir » ?

Car si tu ne le laisses pas, bien évidemment tu ne l’auras jamais toi-même.
Donner et recevoir ne font qu’un.

Valérie Mautin.

Photo par ABSENTII.

BLESSURES

Lorsqu’une blessure est réveillée, on ne devrait pas aller sonner à la porte de la personne qui a réveillé cette blessure pour lui en rejeter la faute sur le dos.
C’est comme cela que l’on devient un meurtrier.

« L’observance » de mon frère ou de ma sœur, commence là.
Ce n’est pas simplement observer.
Voir l’Universel, la sainteté en chacun, c’est sortir assurément de cette illusion qui est la projection de nos blessures.

Pourquoi suis-je blessé ?
Pourquoi cela fait-il si mal ?
Et je comprends tout de suite que la Maison de L’illusion me rattrape, celle à l’intérieur de laquelle on croit aux abandons et aux jugements.

Pour en sortir, la seule issue, c’est de comprendre que ce que je vois, c’est ma blessure bien à vif, juste devant moi, représentée par mon frère ou ma sœur, afin que je puisse l’enlacer, souffler dessus comme un petit enfant, pour la guérir.
Comprendre que le langage de la peur est totalement distinct et divergeant du langage de l’amour.

Que le visage de l’amour, c’est un visage apaisé, engageant et savoureux, qui réfléchit toute la lumière du monde, au contraire de celui de la peur, défiguré dans ses élans d’aversion et d’attaques, confiné dans un étouffoir, faisant mourir à grands pas un petit soi personnel dans son brasier incandescent.

Valérie Mautin
Le 11 Mai 2017.

UN JOUR…

Un jour, tu es aimé, tu vibres, la joie au ventre,
Tu ne montres rien de tes carences,
Trop impliqué pour plaire, à être quelqu’un d’autre,
Quelqu’un que tu n’es pas, puisque tu cherches à séduire,
C’est fuir, cacher, seulement donner à induire
Un mensonge, une équivoque, un chasseur d’hôtes,
Qui dit aimer, grandir, et qui finalement se punit,
Pour ne pas avoir été à la hauteur de son soi infini,
Qui ne juge, ni ne trompe, n’exècre ni ne projette,
Toutes ses rancœurs, sa haine et ses mille défaites.

A la longue, c’est une valse fatigante et éreintante,
Dans laquelle tu te meus, inlassable et morfondante,
Où chacune de tes larmes solitaire, obsolète et brûlante,
Te laisse pantois, tout seul avec tes amertumes,
Qui n’ont aucune raison d’être, laisse-les à la Lune,
Ne te mets plus à terre, dans ton aveugle tourment,
Dans lequel tu te meurs, assoiffé, torturé, à la merci du moment,
Sans te rendre compte que tu perds à l’instant la lumière,
Celle qui unique, voluptueuse et savoureuse,
Est une lanterne dans la nuit, entière et majestueuse,
Et qui, luisante et magnifique, te rend ta puissance d’hier,
Pouvoir contempler du fond de ton petit gouffre,
Toute la puissance et l’amour de l’Universel sans esbroufe,

Là où l’unité reprend ses droits de magie,
Là où seule, l’âme agit.

Valérie Mautin.
Le 6 Mai 2017.

JONCTION

Ce que tu joins à toi devient réel.

Tu regardes à l’extérieur de ta maison et, que tu voies des rues de banlieue baignées de lumière artificielle, des rues qui empestent les ordures et le crime, ou des champs de maïs en fleur, tu dis que c’est le monde réel.
C’est le monde où tu vas gagner ta vie, recevoir ton éducation, trouver ton partenaire.

Mais la maison que tu habites, très semblable à ton monde intérieur, est là où tu vis la vie qui a le plus de sens.
C’est là où tes valeurs sont formées, tes décisions sont prises.
Tu peux dire que le monde réel est quelque part à l’extérieur de toi, comme tu imagines que le monde réel est à l’extérieur de ta maison, mais ce n’est pas parce que tu le dis, que c’est vrai.

Lorsque des pensées insensées encombrent ton esprit, quand surgit la rancœur, quand monte l’inquiétude, répète la seule pensée qui vient ouvrir ton cœur et dégager ton esprit : « Je consacre toute pensée à l’union. »
Aussi souvent que nécessaire, des centaines de fois par jour si nécessaire.

Car tu ne comprends pas encore TA force de résistance à l’union, qui transformerait l’enfer en ciel, l’insanité en paix.

Tu ne comprends pas encore combien tu as la capacité de choisir ce que tu rends réel dans TA CRÉATION du monde.

LA SEULE signification du libre-arbitre est celle-ci : ce que tu choisis de joindre à toi, et ce que tu CHOISIS de laisser à l’extérieur de toi-même.

Un Cours d’Amour.

Photo par moi-même.
En Unification avec mon bateau intérieur, reposé, après une journée… de pensées bien choisies.

LA DÉSINTOXICATION

Message de mes guides 3.

Tout ce que tu fais manifeste ta vérité.
Dans l’écoute, tu fais taire toute autre voix.
Dans l’écoute, tu regardes tes relations, et tu vois combien elles sont le reflet de ta peur de la solitude.
Ainsi, elles sont dépendantes.
Toute activité est une peur sous-jacente de la solitude.
Et l’amour ne s’exprime que dans le développement de notre richesse intérieure, et non pas dans une quelconque dépendance.
Oublie ton expérience, tes connaissances, et enregistre que la vie soit un mystère à vivre, en perpétuel changement.

La liberté ne s’acquiert qu’après un long, long cheminement intérieur.
Nous sommes arrivés à la fin d’une étape, d’un cycle.
Tenons-nous prêts.
Il est temps de ne plus se sentir enfermé, coincé. Sous l’emprise de quoi que ce soit, ni de qui que ce soit.
Le passé est terminé.

C’est le temps de la Force.
Celle qu’on retrouve en soi, la maîtrise de nos émotions, de nos choix.
Temps d’intense guérison.
Les émotions favorisent les inflammations, les ulcères, alors nous devons y prêter une attention très particulière en ce moment.
Période de feu, donc de vigilance.
Transformation totale.

Le temps joue en notre faveur.
La patience.
Le non empressement, jamais de pression.
Douceur.
Solitude.
Réflexion.
Silence et méditation.
Temps bénéfique pour défricher son jardin, rempoter les fleurs, car tout ce qui est à l’extérieur, est à l’intérieur d’abord.
Et ensuite, demande tout le temps nécessaire à l’éclosion des nouvelles semences.
Sagesse.
Travail sur les Peurs.
Temps de la Tortue.
Pour devenir un Dauphin.

Valérie Mautin
Le 23/03/2017

Photo par Allen.

PS : Je rappelle mon offre : Seulement 30 euros pour un message personnalisé.
Profitez-en !

LA GUERRE DU VOULOIR.

Dauphin

MESSAGE de mes Guides (2)

Tu as oublié d’être une fleur. Qui grandit dans le noir, qu’importe le temps, le vent ou le soleil, ou la pluie.
Elle pourrait rester aussi sous terre…
Mais non, elle en sort, avec courage.
Son rêve, c’est juste de pousser, sans savoir pourquoi ni où.

Alors une autre dimension s’ouvre.
Tu as le choix entre un tas de portes.
Et elles s’ouvriront devant toi, là où tu en es.

La fleur, c’est le cœur.
Et le cœur ne veut rien.
N’exige rien, n’attend rien.
Il pousse, c’est tout.
Il est.

Etre centré sur la réussite, la performance à tout prix, est le signe radical de l’échec possible.
La compétition.
Dépendance absolue.
Loin de toute autonomie.
Il est question de détacher de toute volonté de réussite spéciale.

Le combat, les défis, sont autant d’obstacles pour l’âme, qui n’est que lumière.
Qu’y-a-t-il à forcer ?
A prévoir ?
A vouloir ?

Les dauphins s’abandonnent à la lumière, et à l’eau qui les comble.
Pour toi, c’est pareil, affinités d’âmes qui vont se rencontrer, de plus en plus.
De mieux en mieux, en s’aimant et en se respectant.
Qu’y-a-t-il à vouloir de plus ?

Alors, il n’y a plus ni échec, ni rejet, ni abandon, ni amour non réciproque.
Il y a juste des « volontés » qui t’empêchent d’avancer.
Ouvre ton canal de Dauphin, et danse avec la Lumière que tu es.
Assurément.
En paix et en joie.
Ressens cette intense vibration, et arrête de te demander ce que tu vas faire de ta vie. Elle se déroule toute seule, suivant ta vibration, c’est donc uniquement elle qui est à surveiller.

Sinon, à qui veux-tu PROUVER quelque chose ?
Quel est ce compte à rendre ?
A qui, à quoi, pourquoi ?
Valérie Mautin
18/03/2017

Photo par le site « viajesandtrips.com »

MESSAGE DE MES GUIDES – 1

Kho15.jpg

A la question : « Qu’avez-vous à me dire sur ces amours qui nous font mal » voici la réponse.
J’ai tellement d’amis dans ce cas.
Tout d’abord, toute situation in-sécurisante est là pour vous faire grandir.
La vérité n’a rien à voir avec l’autorité, le passé ou la tradition.
Tu te perdras souvent en cherchant ta vérité propre, et il t’est demandé de la trouver, malgré tous les dangers que cela suppose.

Il est nécessaire aujourd’hui de s’engager ENVERS soi-même.
Et non plus courir après la réalisation de ses désirs.
Le contentement entier de tes désirs est impossible.
Entends bien. Impossible.
Observe, et distance-toi de tes pensées.
Tourne-toi vers l’intérieur et non plus vers l’extérieur.

C’est le moment de la responsabilité.
De nos limites, exigences, valeurs.
Respect de SOI.
Intégrité et fidélité envers notre conscience, dans la mesure où elle fait LE BIEN.
La maitrise de tes évènements, sachant que chaque relation est là pour te faire évoluer, comprendre, un pas vers toi.
Tu es ton chef d’orchestre.
Et à travers CETTE relation présente que tu vis, bien ou mal, s’exprime ton plus profond MOI.

Tes émotions sont libératrices.
Respect de soi, laisser parler l’amour qui n’exige rien et n’attend rien.
SANS répétition des mêmes scénarios.
SANS manipulation.
Regarder l’énergie déployée pour l’autre, et celle que tu TE donnes.
Temps de BILAN.

Mariage d’ombre et de lumière, qui donne une nouvelle naissance.
On renaît du passé.
Sans le répéter.
Tu exprimes, tu dessines, tu écris. Tu te libères, tu pars s’il le faut.
Et tu stoppes de tout maintenir dans ta gorge, ce qui te rend MALADE.
Tu sors des carcans familiaux, et leurs principes.
Mariages arrangés, structures rigides.
Cette reproduction te sécurise.
C’est terminé.
Le Mariage n’est pas une performance.
Il est responsable, tout en étant libre.

Remises en question et changements en profondeur.

Alors, voici venu le temps de savoir dire NON.
De savoir QUAND dire OUI.
De poser ses limites.
Fermement, mais avec amour.
Toute passion est bénédiction, dans la mesure où elle n’est PAS dépendance.
Dépendance sexuelle, matérielle, sensorielle, vitale.

En conclusion, c’est le moment de laisser s’exprimer ton énergie lumineuse, tes émotions, ton soleil interne, et son pouvoir de transformation, ton Amour, qui en coulant librement à travers tes veines ne peut qu’attirer vers toi le miroir de ton cœur.
Valérie Mautin
Le 18/03/2017

Photo par Khomenko.

LES LIMITES

article

Le sujet sur les limites est chaud.
Voyons plutôt.

Sentez-vous que les gens ont l’avantage sur vous ou utilisent vos émotions à leur profit ?

Vous sentez-vous toujours le besoin de sauver les gens, ou de réparer leurs problèmes pour eux ?

Vous trouvez-vous souvent dans des débats sans fin, et des disputes inutiles ?

Vous trouvez-vous bien plus investi ou attiré par une personne que vous ne devriez, en regard du peu de temps que vous la connaissez ?

Dans vos relations, les choses sont-elles étonnantes ou horribles, et jamais dans le juste milieu ?
Et alors vous rompez, vous retrouvez, tout le temps dans un laps de temps de quelques mois, régulièrement ?

Dites-vous toujours à vos amis combien vous détestez le drame, et vous vous retrouvez toujours en plein drame ?

Vous retrouvez-vous toujours à vous défendre de problèmes que vous ne croyez jamais être de votre faute ?
Si vous répondez oui à peu de questions ci-dessous, vous avez du mal à mettre des limites.
Si la majorité de vos réponses est oui, alors, non seulement vous avez énormément de mal à poser vos limites, mais en plus vous avez des problèmes personnels ailleurs dans votre vie.
QU’EST-CE QUE LES LIMITES PERSONNELLES ?

Prendre la responsabilité de vos propres actions et émotions, pendant que vous ne prenez PAS la responsabilité des actions et des émotions DES AUTRES.

Les personnes qui ont des limites personnelles très appauvries oscillent entre deux niveaux : ou ils prennent trop de responsabilité pour les émotions et actions d’autrui, ou bien ils attendent QUE LES AUTRES prennent bien trop la responsabilité de LEURS propres émotions et actions.

Bien évidemment, ce genre de relation ne dure pas longtemps.

Voici des exemples de manques de limites :
Tu ne peux pas aller voir des amis, ça me rend jaloux/se – tu dois rester à la maison avec moi.

Je ne peux pas sortir avec vous ce soir… Ma copine (copain) serait vraiment furax.

Mes collègues sont idiots, je suis toujours en retard, car je dois leur mâcher le travail avant de partir.

Je voulais prendre ce job dans le sud, mais ma mère n’aurait jamais voulu que j’aille si loin.

Ah non, je ne peux pas sortir avec toi, j’ai une amie qui devient vraiment jalouse si j’ai un copain et pas elle.

Exemples typiques de ceux qui prennent sur eux les émotions d’autrui.
Ce qui va changer leur comportement.
Du coup, vous ne forgez absolument pas votre propre identité.

Par exemple, vous faites du judo, et vous rendez coupable votre prof de votre manque de progrès.
De plus vous vous rendez coupable d’être absent tandis que votre mari ou femme vous attend à la maison.
Le judo devient ce que vous faites mais non ce que vous êtes.
Vous cherchez l’approbation sociale…car vous blâmez le prof…ce n’est plus ce que vous vouliez vraiment faire…cela devient inauthentique….c’est seulement un désir de paraitre…
Et votre comportement devient carrément répulsif parce qu’il devient dépendant de ce qu’en pensent les autres.
Lorsqu’il s’agit de la famille, c’est encore pire.
On peut jeter n’importe qui, un divorce est à un coup de fil près, ou douze, mais on ne peut pas jeter les parents.

Si vous avez des problèmes de limites dans votre famille, il est très vraisemblable que cela se répercute dans vos relations intimes.
Et ces relations vont vous aider à réparer les relations parentales.

Sachez que les montagnes russes, on se retrouve, on se perd, on se retrouve dans le l’euphorie, on se reperd dans le drame, sont le signal de relations co-dépendantes, dont aucun des protagonistes ne sont capables de limites saines et solides.

Ce sont des relations très basées sur le besoin.
D’affection.
D’amour.
Afin de les recevoir, ils sacrifient leur identité, et repoussent sans cesse leurs limites.

A préciser : Plus ils repoussent leur identité et leurs limites, moins ils sont attirants pour les autres.

Les gens qui blâment les autres pour leurs émotions et leurs actions, croyant qu’ils puissent rejeter la responsabilité sur autrui, pensant que cela va leur octroyer l’amour des autres, se posant en victime, pensent qu’ils en obtiendront un sauveur.

Et les gens qui prennent ces blâmes, leur accordant crédit, veulent sauver.
Ils pensent qu’ils peuvent réparer, et si c’est leur partenaire, on y va, ils auront enfin l’appréciation qu’il ont toujours attendue.

Ce genre de personnes sont toujours attirées.
Ils vont très bien ensemble.
Relations parentales fixées de façon primordiale sur le besoin QUI DOIT ÊTRE COMBLÉ PAR L’AUTRE.
Pauvre limites et besoins.
Evidemment, personne n’y arrive.
Le besoin s’agrandit au contraire.
Et les limites diminuent de plus en plus, comme l’amour de soi, qui descend en flèche.
La victime crée de plus en plus de problèmes à résoudre et les sauveurs résolvent résolvent, mais l’amour et l’appréciation ne sont JAMAIS transmis, JAMAIS compris, JAMAIS APPRIS.

Le sauveur ne sauve pas parce qu’il se soucie du problème.
Il sauve en pensant que ça va lui attirer l’amour de l’autre.
Et il n’y a rien de plus rébarbatif pour les autres comme pour soi, et acte d’auto-sabotage.

Aimer la victime c’est vraiment dire : Ecoute, tu blâmes les autres pour tes problèmes, mais arrête. Répare. Tu es capable.
Cela EST AIMER la victime.

Pour la victime, aimer le sauveur serait dire : Ecoute, ceci est MON problème, tu n’as pas à le réparer pour moi.
Ceci serait AIMER le sauveur.

Mais ce n’est pas ce qui se passe habituellement.
Les victimes et les sauveurs montent sur leurs grands chevaux ensemble.
C’est comme une drogue…et lorsqu’on les présente à des gens qui ne jouent ni les victimes, ni les sauveurs, ils prennent la fuite, par « manque d’atomes crochus »
Ils passent leur chemin, parce que la sécurité de quelqu’un qui a des limites solides ne comble pas du tout le manque de limites émotionnelles d’une personne qui a tout le temps besoin des autres.
Les victimes sont des attachés-anxieux.
les sauveurs refusent les attachants.
En tout cas, les deux refusent l’attachement qui sécurise.

Pour les victimes, la plus dure chose au monde est de se RENDRE responsable de leurs sentiments et de leur vie, et non pas les autres.
Ils ont passé toute leur existence à croire qu’ils DOIVENT blâmer les autres pour ressentir l’intimité et l’amour, alors lâcher cela, est terrifiant pour eux.

Pour le sauveur, la plus dure chose au monde c’est d’arrêter de vouloir réparer les problèmes des autres, et les forcer à être heureux et satisfaits de leur vie.
Pour eux, c’est la seule façon de sentir exister, aimés, se sentir utiles, et lâcher cela est terrifiant pour eux.
Le travail est d’édifier l’amour de soi.
Arrêter un comportement de DEMANDE.
A PROPOS DU SACRIFICE

Le point à saisir est de comprendre que lorsque vous avez quelqu’un auquel vous tenez, vous lui faites plaisir parce que VOUS LE DÉSIREZ VRAIMENT, et non parce que vous VOUS SENTEZ OBLIGÉS DE LE FAIRE PAR PEUR DES CONSÉQUENCES SI VOUS NE LE FAITES PAS.

On en revient toujours au moment crucial de l’amour inconditionnel : Vous faites les choses SANS RIEN ATTENDRE EN RETOUR.

Si vous appelez votre amoureux(se) tous les jours en le/la haïssant parce qu’elle/il prend votre indépendance, et que vous êtes terrifiés de la réaction de l’autre si vous ne le faites pas, VOUS AVEZ UN PROBLÈME DE LIMITES.
En revanche si vous avez vraiment l’amour dans le coeur, alors, faites-le.

Comment savoir si problème de limites il y a ? Simple :
Demandez-vous : SI je ne le fais pas, est-ce que la relation change ?
Si vous pensez que oui, alors c’est MAUVAIS SIGNE.
Si les conséquences ne sont pas plaisantes, mais que vous pensez pouvoir stopper votre action sans vous sentir vraiment différent vous-même, alors là est le bon signe.

C’est simple.
Si tu fais une chose, sans avoir peur des conséquences, tu n’attends rien, donc, et il n’y a pas de répercussions.
Un personne sûre de ses limites n’est pas effrayée par les caractères, les conflits, ou les heurts.
Une personne qui n’a que très peu de limites est terrifiée par tout cela.
Une personne avec des limites solides comprend qu’il est très difficile que deux personnes s’accordent à 100% et correspondent à tous les désirs et besoins de l’autre.
Cette personne comprend qu’elle peut heurter parfois, mais alors elle sait comment l’autre peut se sentir.

Une personne avec des limites solides, sait qu’une bonne relation ce n’est pas vouloir contrôler les ÉMOTIONS de l’autre, mais bien mieux de SE réconforter l’un l’autre, S’épauler, dans leur chemin, et leur croissance de réalisation personnelle.

Article traduit de l’anglais par moi-même.
Dont voici le lien original : https://markmanson.net/boundaries
Photo par Marcos Rodriguez.