L’Air dans l’Écriture

Que l’écriture soit petite ou grande, emplie d’une bonne conscience de soi et de ses limites, cela ne change rien à la nécessité du silence en soi.

L’espace dans l’écriture est l’air qui circule entre les lignes et les mots, entre les lettres entre elles, comme le vent dans les arbres.

Plus c’est serré, moins l’air passe. Moins il y a de place pour l’autre dans votre vie.
La feuille de papier est votre jardin, plus vous le remplissez, moins il y a de place pour de nouvelles fleurs ou un air nouveau.

L’espace, c’est du silence en soi. De l’écoute, l’inconscient, une pause. 
Ce silence se voit dans l’aération de l’écriture.
Cet espace libre, qui laisse l’immensité entrer.
Même entre les lettres, plus elles sont serrées, plus elles se verrouillent, moins on peut laisser entrer quoique ce soit entre elles.
Ni entre des lignes qui se heurtent.

Ni dans un texte qui paraît étouffer dans sa page.

Ni dans un tracé rigide.

Les trois écritures très différentes que je vous propose sont éloquentes. La première sur votre gauche ne laisse aucune place.

La deuxième au milieu est interrompue jusque dans les mots par l’espace laissé à l’autre, tellement grand qu’il permet de longues pauses avant l’expression d’un mot personnel, le scripteur s’effaçant presque totalement avec la petitesse de l’écriture également.
La dernière sur votre droite, assez rigide, la place circule encore mais de manière raide, stricte, selon un ordre bien établi.
La rigueur ici est tellement forte qu’elle en est normative. Donc elle aura tendance à enfermer.

C’est ainsi que je m’aide du Tarot Feng-Shui pour voir ce qu’il en est de la confirmation de la circulation du Ch’i dans l’écriture.
(Ch’i = souffle qui donne vie à chaque être vivant, eau et vent, équilibre du Yin et du Yang.)

 

 

JUNG

Ce que j’aime particulièrement chez Jung, c’est qu’il va toujours profondément au fond des choses.
Dans son livre « à la découverte de son âme » il veut simplement dire « sa profondeur ». D’un point de vue graphologique, l’écriture est le lien direct avec cette profondeur, puisque le geste graphique provient purement de l’inconscient.

Pour résumer de façon la plus ludique possible, Jung répertorie le comportement selon 4 grands types : Pensée, Sensation, Sentiment et Intuition.

Dans l’écriture, ces types sont visibles immédiatement et personnellement je les ai étudiés avec passion.
En conséquence, la fonction principale avec laquelle nous nous adaptons à notre entourage et son interaction avec les autres types , donnent des indications précieuses sur notre compréhension du monde et notre façon de l’appréhender.

L’inconscient a la manie de jouer à cache-cache. Plus c’est douloureux, plus l’évènement est refoulé aux confins de la conscience et masqué par un comportement contraire à la vérité, voire par la maladie. (Mentale ou autre.)
Les traumatismes oubliés et refoulés prennent multiples formes et visages et parfois mettent vraiment à mal notre vie si notre conscience refuse de les regarder en face.

(Exemple : Une femme était internée à la suite d’une grande dépression après la perte de son enfant. A la suite de la découverte de son inconscient par Jung, elle a pu prendre conscience qu’en fait elle voulait vraiment sa mort pour une raison qui fut aussi expliquée. C’est le seul chemin de la guérison possible : La prise de conscience. )

La graphologie ne permet pas le diagnostic. Elle est seulement une indication. Soit dit en passant, le refoulement se voit très bien dans l’écriture, ainsi que tous les mécanismes de défense de la personnalité, lorsqu’elle est en position de déni de la réalité.

Pour aujourd’hui, je vais vous partager le tableau des quatre fonctions jungienne que j’ai fait, de façon à ce que cela reste clair dans votre esprit de passionnés.


L’échantillon que j’ai trouvé comme image d’en-tête, est une écriture de type pensée, très aidé par son corollaire la Sensation.
Je vous expliquerai plus tard comment les deux s’articulent et s’embrassent dans une danse parfois très conflictuelle.

Voilà pour le premier article de cette série qui je l’espère vous passionnera.

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Je vous souhaite, cher lecteur, tout plein de belles opportunités dans votre présent.



Attentes, Préférences…

 

 

Parfois, nous avons des préférences.
C’est loin des attentes, les préférences.
Une attente, elle te happe dans ses filets.
Une attente, c’est à dire que si tu n’y réponds pas, tu obtiens une réaction.
C’est une menace.
Une attente, c’est un poids sur les épaules d’un autre.

Une préférence, ce n’est pas grave.
Elle n’emmerde rien, la préférence.
Elle ne réagit absolument pas.
Elle est douce, la préférence.
Elle ne t’engueule pas parce que tu ne réponds pas, elle te laisse vivre comme tu l’entends, même si tu déranges.
Même si tu ne satisfais pas.
Même si tu te dérobes.
Même si tu as un comportement que n’aime pas l’autre.

La préférence s’éloigne sans attaque, alors que l’attente hurle.

Tu préfères, t’es calme, serein(e), tu gardes tes distances.
L’attente, elle, te culpabilise, te diminue, vocifère, hurle.
Elle est jalouse, l’attente.
Elle t’envahit.

La préférence ne s’énerve pas.
La préférence est patiente, résistante, résilience.
La préférence attend avec confiance, lucide.
Alors que l’attente vampirise.
Tourne dans le vide. Noyant ton espace.

Aujourd’hui, je regarde mes attentes, et mes préférences.
Si je préfère, franchement j’assume, j’aime beaucoup mieux, plus jamais dans la violence.
Si j’attends, j’attache, je deviens pervers(e), agressif(ve), sur la défensive tout le temps.

Si je préfère le beau temps, je ne peste pas contre la pluie.
Si j’attends le soleil, inévitablement, mon insatisfaction devient frustration et violence contre l’objet qui résiste à ma volonté.

Valérie Mautin.
17/02/2019

 

ICI et LA…..

Ici et là, on parle d’amour, on ne parle que d’amour, d’ailleurs.

Parfois il est lourd, presque encombrant.

Il t’effraie, te fait fuir.

Il te demande, exige ta présence, des nouvelles.

Il ne cesse de te vampiriser.

Cet amour là n’est pas tendre,

Il t’arrache, te persécute.

Cet amour là te harcèle, te mords, te tue à petit feu.

Cet amour c’est du marchandage, tu me donnes, alors je te donne.

C’est un chemin difficile ici…

Étroit et tellement beau en même temps.

Le temps de découvrir, de s’arrêter.

De ressentir.

De venir.

D’attendre.

D’avoir confiance.

Absoudre la jalousie, l’envie, le désir même.

La dépendance.

Comme c’est difficile, quand tu es mené par ton ego qui ne cesse de vouloir.

Plus d’argent, plus de confort, plus d’amour, plus plus plus.

Besoins.

Manipulé(e) par tes besoins. Victime d’eux.

En sortant du statut de victime, tu commences à recevoir.

A entrevoir une sortie.

En fait, tu n’es jamais trompé(e) – C’est toi qui te manipules, te trompes toi-même.

Et sans doute, tu trompes l’autre aussi.

C’est toi qui ne voulait pas voir les signes.

C’est toi qui nies.

Parce que derrière tout ça, il y a la peur.

Une peur viscérale. Bestiale. Assassine.

La peur de perdre, la peur de ne plus être. La peur du néant.

De ne pas exister.

Alors, tout doit aller très vite, on doit s’aimer, il faut, s’étreindre, faire du sexe, comme faire l’amour, faire, développer, comme on développe une affaire.

Les affaires font faillite, rares sont celles qui se maintiennent au plus haut niveau, tout le temps.

Tant que tu feras de l’amour une affaire, la belle affaire, rien ne fera l’affaire, en effet.

Valérie Mautin
15/02/2019
 

BLOCAGE

Tu te demandes pourquoi tu as un truc bloqué dans ton corps, pourquoi soudain tu dis non sans même avoir pris la peine de réfléchir…
Tu te bloques, tu t’abandonnes, tu te laisses tomber…
Tu te renfermes, t’isoles, te tais.
Tu vires. Balaies.

Regarde la blessure en face.
Parfois c’est très long, elle vient de tellement loin, cette blessure.
Des profondeurs de ton âme.

Je veux bien te comprendre, mais encore faut-il que tu te comprennes toi-même.
Je veux bien t’entendre, mais encore faut-il que tu t’entendes toi-même.
Je veux bien t’aimer, mais encore faut-il que tu t’aimes toi-même.

Je veux bien te donner ton espace, mais encore faut-il que tu te le donnes à toi-même.
Je veux bien être bienveillante, mais encore faut-il que tu le sois, vis-à-vis de toi-même.
Je veux bien tout te donner, mais tu dois avant, savoir ce que tu te donnes, à toi…
Ce que tu es prêt(e) à recevoir…de moi…
Pour me laisser la place…à moi…

Juste pour que je puisse t’aimer.
Comme tu en as le droit…
Si seulement tu te laisses le choix…
Si seulement tu le décides.
Si seulement tu l’acceptes, l’accueilles, l’espères, de chaque cellule de ton corps, par chaque pore de ta peau, de chaque parcelle de ton cœur.

Parce que moi, je ressens…

Valérie Mautin.
12/01/2017