Quand on dit que l’autre….
On dit que JE…….
Traduite par moi-même.
Quand on dit que l’autre….
On dit que JE…….
Traduite par moi-même.

Photo par moi-même.
« Ces choses que nous n’aimons pas en nous-mêmes, nous les voyons chez les autres, parce que ce que nous croyons, nous le projetons au dehors. Donc, si je peux l’éviter en moi, je suis encore coincé(e), parce que je le prends en toi.
Alors, jusqu’à ce que je t’aime, je ne m’aime pas »
Byron Katie.

Assumer ce que je suis.
Assumer ce que je ne suis pas.
Assumer ce que je dis,
Assumer ce que je ne dis pas.
Assumer ce que je veux
Assumer ce que je ne veux pas.
Ce que je ne veux plus.
Assumer le passé.
Assumer mes choix.
Assumer mes erreurs.
Assumer ce que je laisse derrière moi
Mes empreintes généreuses,
Odieuses
Vivantes ou mortes.
Mes manipulations
Mes colères, mes anxiétés,
Assumer.
Mes envies, mes ennuis, mes soucis.
Assumer mes Amours.
Mes tourments.
Mes retours.
Mes détours.
Mes déboires.
Mes mots, mes maux, mes projets, mes plans, mes calculs, mes rejets, mes abandons, mes reculs.
Assumer.
Mes dimanches perdus.
Mes lundis en larmes.
Mes pertes, mes gains, mes dons, mes qualités.
Assumer.
S’assumer. Être responsable, se maîtriser.
Savourer.
S’avouer la vérité.
Dire sa vérité.
Être honnête.
Supporter la vérité.
Arrêter de la nier.
Ne plus la bafouer.
Assumer la réalité.
Assumer l’illusion. Le cauchemar.
Sa propre candeur. Sa naïveté.
Assumer ses créations.
Assumer sa douleur.
Celle que l’on s’inflige.
Que l’on choisit.
Assumer.
Ainsi, personne ne peut blesser non.
Quand il sait. Quand il est conscient. Il Assume. Il est pleinement….Un Soi présent.
Et ne blesse jamais.
Et il y a beaucoup de boulot.
Dans notre regard, doit siéger tout l’horizon.
Valérie Mautin.

Photo par Mechtaniya.
Tu te demandes pourquoi tu as un truc bloqué dans ton corps, pourquoi soudain tu dis non sans même avoir pris la peine de réfléchir…
Tu te bloques, tu t’abandonnes, tu te laisses tomber…
Tu te renfermes, t’isoles, te tais.
Tu vires. Balaies.
Regarde la blessure en face.
Parfois c’est très long, elle vient de tellement loin, cette blessure.
Des profondeurs de ton âme.
Je veux bien te comprendre, mais encore faut-il que tu te comprennes toi-même.
Je veux bien t’entendre, mais encore faut-il que tu t’entendes toi-même.
Je veux bien t’aimer, mais encore faut-il que tu t’aimes toi-même.
Je veux bien te donner ton espace, mais encore faut-il que tu te le donnes à toi-même.
Je veux bien être bienveillante, mais encore faut-il que tu le sois, vis-à-vis de toi-même.
Je veux bien tout te donner, mais tu dois avant, savoir ce que tu te donnes, à toi…
Ce que tu es prêt(e) à recevoir…de moi…
Pour me laisser la place…à moi…
Juste pour que je puisse t’aimer.
Comme tu en as le droit…
Si seulement tu te laisses le choix…
Si seulement tu le décides.
Si seulement tu l’acceptes, l’accueilles, l’espères, de chaque cellule de ton corps, par chaque pore de ta peau, de chaque parcelle de ton coeur.
Parce que moi, je ressens…
Valérie Mautin.
12/01/2017

Photo par HESTE
« Il est stupéfiant de voir que les quelques mots suivants peuvent faire une énorme différence : ce comportement est inacceptable pour moi.
A la seconde où vous prononcez ces mots la solution vole déjà vers vous.
Qu’avez-vous besoin de faire ou comment avez-vous besoin d’être pour que la situation devienne plus aimante pour vous et tous ceux qui sont concernés ? Puis, bien sûr, lorsque vous avez votre réponse, vous devez faire ou être en conséquence !
S’aimer l’un l’autre signifie mettre des limites. S’aimer l’un l’autre signifie aimer l’essence d’une personne et pas nécessairement son comportement.
Vous aimer vous-même signifie accepter les personnes et les choses qui sont aimantes dans votre vie et laisser partir le reste. »
Extrait de l’excellent article – canalisation de Phoebe Lauren et traduit par Sylvain Du Boullay,

Le manque d’amour et la douleur émotionnelle prennent de multiples déguisements.
Obésité, anorexie, allergies, maladies immunitaires.
Problèmes digestifs, douleur chronique, fatigue générale, tout cela reflète une malnutrition affective sous-jacente.
Si tu veux étudier l’histoire qui se cache derrière la maladie, tu devras abandonner toutes les émotions toxiques que tu portes et commencer à voir les choses différemment.
Alors, la guérison et la transformation prendront place.
David SIMON M.D.

Il y a des milliers de silences.
Celui qui tue, qui manipule, qui cherche à te ramener, à te blesser, à te soumettre, à te faire plier.
Il y a le silence d’amour, de respect, d’attente patiente, sans te couper de l’autre, sans te couper de toi.
Le silence qui communique.
Le silence qui transmet.
Le silence qui parle à ton cœur.
Puis le silence qui exclut, qui vainc, celui qui heurte, qui blesse, qui mortifie.
Le silence bavard, le silence hagard, le silence blafard, le silence malin, le silence amer, le silence franc, le silence chantant, le silence intense, le silence mortifère, le silence qui punit, le silence aversion, le silence qui danse, le silence qui te fait taire à jamais.
Il y a le silence amoureux, le silence aimant, celui qui te rebute, te repousse, te fait réagir, sortir de tes gonds, un silence de plomb, un silence lourd, un silence de matière.
Le silence qui te fait réfléchir, qui fait réfléchir, mûrir, grandir, évoluer. Parfois fléchir.
Le silence spirituel, hautement respectueux, celui qui écoute, enchante, se tait en toute occasion.
Celui qui ne connaît pas la colère…Celui qui ne connaît pas le jugement, ni la critique, ni le désespoir.
Ce Silence là, je voudrais le faire mien.
Ce silence là, je voudrais l’apprivoiser.
Parfois il est loin, parfois il est là.
C’est son caprice, sa malice, son intégrité.
Parfois insaisissable, parfois coupable, parce que tu ne l’assumes pas.
Lorsque j’ai apprivoisé tous les silences, je deviens le Silence Lui-Même.
Valérie Mautin.

Photo par PATEROV
Si tu étais amoureux d’elle, chacun de tes mots réveillerait son cœur.
Si tu étais amoureux d’elle, chacun de tes gestes adoucirait ses larmes.
Si tu étais amoureux d’elle, chacune de tes pensées la réconcilierait avec elle-même.
Si tu étais amoureux d’elle, ton respect la ferait resplendir.
Si tu étais amoureux d’elle, tout ton corps se volatiliserait à son contact.
Si tu étais amoureux d’elle, tes yeux flamboieraient avec les siens.
Si tu étais amoureux d’elle, tu n’aurais aucune hésitation.
Si tu étais fou d’elle, tu saurais attendre. Tu saurais l’aimer. La bercer. L’enivrer. La regarder dormir.
Si tu étais fou d’elle, tu te noierais dans ses yeux. Dans sa peau. Dans son odeur. Dans sa chaleur.
Si tu étais fou d’elle, tu saurais exactement où elle est. Où elle va. Ce qu’elle fait. Ce qu’elle veut.
Si tu étais suffisamment fou, ton âme serait rebelle, et elle t’emmènerait loin avec elle, par elle, avec toi, par toi.
Si tu étais suffisamment fou d’elle, tu saurais que toutes tes pensées sont les siennes. Que toutes ses pensées sont les tiennes.
Et si toi tu étais amoureuse de lui, tu saurais le guider, le soutenir, le réjouir.
Si tu étais suffisamment folle de lui, tu saurais le chérir, sans jamais le tenir, sans jamais l’étouffer. De loin, en patience.
Si tu étais suffisamment folle, tu saurais mourir en silence, pour lui.
Même si la mort n’est que dans ta tête.
Même si elle n’existe pas.
Et si tu étais complètement folle de lui, tu saurais aimer tout le monde à travers lui.
Faire l’amour avec lui, comme tu fais l’amour avec l’Univers.
Et si lui était suffisamment fou de toi, il te réchaufferait dans ses bras, comme il réchauffe un oiseau qui se noie.
Et si tu étais suffisamment folle de lui, tu te réfugierais dans ses bras, comme on se repose après un long départ dans les bras de son bien-aimé.
Et si vous vous aimez suffisamment tous les deux, alors, l’Univers entier vous unit, dans une mélodie sans fin, et sans arythmie.
Vos notes de musique sont les mêmes, produisant la même chanson, que vous chantez ensemble.
Et dans cette danse, l’âme agit, dans la magie des alliances, qui jamais ne se distancent…
Dans ce moment limpide, où vos âmes se mêlent, vos regards se cherchent et s’emmêlent, se perdent et s’abandonnent,
Vous savez qu’en étant fous l’un de l’autre, vous êtes profondément vivants, vibrants et aimants.
Valérie Mautin

Photo par RINSKY
Tu marches avec un voile devant les yeux.
Tes blessures t’aveuglent. Te retiennent. T’affaiblissent.
Ralentissent ta marche.
Regarde loin devant toi. Au-delà du voile. Vois devant. Très haut.
Allongée dans l’herbe, je regarde le soleil, et ne vois que toi.
Tu emplis l’Univers tout entier. C’est là que je te reconnais. C’est là que je sais qui tu es. Où tu es.
Au centre de mon cœur.
Je marche avec un voile devant les yeux.
Mes blessures sont les tiennes.
Elles me terrassent.
M’ont mise à terre.
Un moment.
Puis je me relève.
Afin que tu te relèves.
Que tu marches avec moi. Ensemble.
De loin en loin j’expirai.
De loin en loin je changeais.
De loin en loin j’aimais.
De loin en loin, j’essayais de m’aimer.
De loin en loin, j’essayais de ne pas me décevoir.
Ne jamais abandonner.
Ne jamais tricher.
Ne jamais flancher.
Ne jamais mentir. Ne jamais se mentir.
De loin en loin, j’allais revivre…
Le voile se lève…Là où la peine s’achève…
Là où chaque mot est un baume, une crème, un remède magique…
Là où la musique chante dans le cœur, là où les oiseaux pépient, en joie éternelle…
Là où le cœur s’ouvre, puissant, aimant, la beauté suprême…
Alors, les blessures se ferment, lentement, dans l’envol de l’âme, loin de sa nuit.
Les blessures n’appellent plus, ne dirigent plus, ne t’écrasent plus.
Elles deviennent de formidables piliers, d’admirables occasion de renaître, de t’accomplir.
De mourir au passé.
Pour nous envoler de nouveau, dans la ronde étoilée et sacrée de la vie renouvelée.
Valérie Mautin.

Si c’est là votre réponse, alors votre pulsion égoïque domine encore complètement votre conscience.
Si, toutefois, vous pouvez prendre conscience que votre instant de vérité est là – et du fait de cette prise de conscience – vous arrivez à rester tranquille et calme et à l’écouter décrire la souffrance que vous lui avez causée, vous avez réussi pour la première fois à surmonter votre ego.
Ensuite, la chose urgente à faire est d’écarter fermement votre besoin de vous défendre et d’essayer de comprendre sincèrement ce qu’il vous dit. Vous ne pourrez le faire sincèrement que si vous pouvez vous effacer suffisamment pour entrer dans une zone de silence intérieur où vous pouvez entrer complètement dans sa souffrance, écouter ce qu’il a à dire et recevoir sa peine dans votre cœur.
Si vous pouvez le faire, vous serez entré dans sa peau, vous aurez ressenti sa peine, vous aurez envie d’exprimer du fond du cœur votre regret pour ce que vous avez fait ; la peine que vous avez infligée sans le savoir, par ignorance, deviendra votre propre peine et vous n’aurez de cesse que vous réussissiez, par des paroles affectueuses, à éliminer tout résidu de peine de sa conscience. Vous aurez atteint ce point de force intérieure et d’endurance où vous pouvez sincèrement percevoir que la réalité d’autrui est d’égale valeur à la vôtre.
Vous aurez reconnu et accepté que les autres peuvent être blessés par vos actes exactement comme vous avez été blessé par d’autres.
Lettre du Christ 9. (Disponible sur Google)